Alors que la coupe du monde de football bat son plein, il y a les mordus qui ne ratent aucun match, et les boudeurs du ballon ronds qui pensent que les joueurs n’ont pas de cerveau. Et bien sachez que c’est faux ! Les footballeurs, tout comme les autres sportifs(ves) de haut niveau ont un cerveau performant, et en plus, ils savent s’en servir !

« Les grands sportifs ont des capacités cognitives qui sont souvent largement au-dessus de la moyenne, expliquait ainsi le Dr Jean-François Chermann à l’occasion d’une table ronde organisée jeudi 28 juin 2018 par l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) en partenariat avec Sciences et Avenir, le Figaro et l’Obs.

Lors d’une compétition, les sportifs sont soumis à une pression psychologique intense, et selon leur domaine de compétences, à des tensions musculaires importantes. Chacun d’entre eux sait combien le stress en trop grande quantité peut avoir des répercussions non négligeables sur le corps, la pensée, et en conséquences, sur le cours des événements.

La Sophrologie a un intérêt certain dans le milieu du sport. Par une perception plus fine de corps et une capacité plus accrue de réduction du stress, les sportifs vont savoir mettre tout leur talent au service du jeu. Car un sportif entraîné à la méthode Sophrologique, est un sportif qui saura accomplir des actions avec précision, prendre de bonnes décisions malgré l’intensité du stress ressenti et “l’urgence” de la situation, et surtout, utiliser ses capacités cognitives au moment le propice. Ainsi, la gestion de l’effort est plus aboutie, car centrée sur l’essentiel, sans que le corps ne se fatigue avec des tensions musculaires et psychiques inutiles.

La Sophrologie est le moyen le plus efficace pour apprendre à se situer dans l’ “ici et maintenant”, et ainsi limiter les pensées parasites qui perturbent les performances. Le travail que mènera le sportif sur sa prise de conscience du corps et sa découverte de lui-même, lui permettra de développer significativement une confiance en soi, et d’écraser sans efforts les doutes et les pensées limitantes.

Le magasine Sophrologie-Actualité explique qu’a plusieurs reprises, au cours d’un match ou une compétition, les sportifs intègrent les informations qu’ils récupèrent à travers des sensations et des perceptions qui ouvrent plus ou moins largement le champ des réponses. Ces stimulations se transforment en affects qui entraînent la formation d’une idée ou d’un raisonnement. Quand les athlètes font la part des choses, ils sortent rapidement de l’esprit pour réagir au mieux. Lorsqu’ils sont dépassés par l’enjeu et la quantité de stimuli, ils passent trop de temps à penser au résultat ou à ruminer ce qui s’est mal passé. Les conséquences sont des attitudes inappropriées liées au manque de concentration.

Le facteur majeur de la déconcentration est émotionnel. Il parasite notre aptitude à passer d’un état à un autre. Plus près de l’action, il s’agit de passer du geste imaginé au geste réalisé tout en prenant en compte les impondérables. Une préparation mentale bien menée consiste à préparer l’athlète à réagir au mieux face à l’imprévu. Si dans cet exercice l’expérience et la répétition peuvent être déterminantes, l’insouciance rend elle aussi bien des services.

Les sportifs doivent alors sans cesse dépasser leurs limites pour être les meilleurs. La Sophrologie vous aide à diminuer ce stress pour être davantage concentré. Elle permet de travailler et renforcer votre schéma corporel, pour maîtriser davantage votre corps, puisqu’il est votre premier complice et partenaire dans votre pratique sportive. La préparation mentale proposée dans le cadre des consultations vous permet d’anticiper plus sereinement les compétitions à venir, d’anticiper les gestes pour gagner en précision et en efficacité. La pratique Sophrologique devient alors un allié de taille pour gagner en confiance et être en pleine possession de vos moyens.